Cette semaine, comme les précédentes, nous continuons à partager tous ensemble quelques instants de taekwondo. Après les entraînements classiques et ceux des enfants, le défi relevé aujourd’hui a été d’intégrer le céci-taekwondo à cette routine hebdomadaire. Le projet n’est pas simple, car il faut veiller à la sécurité de nos adhérents déficients visuels, tout en leur permettant de progresser. L’exercice qui leur a été proposé était de se concentrer pendant 3/4 d’heure, au travers des poomsae, sur la compréhension du corps. De quelle façon accomplit-on les mouvements ? Le bassin tourne-t-il dans le sens des aiguilles d’une montre ou en sens inverse ? Faut-il tourner le bassin ou le pied d’appui de 10° ou de 45° ? Bref, tous ces détails bien connus de nos pratiquants à l’entraînement, qui font qu’un mouvement est travaillé en conscience et compréhension, avec l’ensemble du corps. Difficulté première, faire un poomsae mentalement en décrivant chaque mouvement, avant d’essayer, dans un second temps, d’appliquer physiquement ce qui a été verbalisé… Nos deux premiers pratiquants s’en sont très bien sortis lors de cet essai, nous prouvant une fois de plus qu’ils s’adaptent à toutes les circonstances, et nous espérons que cela encouragera les autres à tenter l’expérience ! Kamsahamnida
Le céci-taekwondo en confinement
17 avril 2020